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Les Marocains au volant : résultats du 1er Baromètre marocain de la conduite responsable

Les Autoroutes du Maroc, dont la sécurité sur autoroute de ses clients-usagers est une priorité absolue et inscrite dans son ADN, était déjà en réflexion sur comment aborder la sécurité autoroutière et plus précisément comment agir sur les comportements. Comprendre le comportement des conducteurs au volant, un point de départ !

Parmi les projets de partenariat avec VINCI Autoroutes, la nécessité d’intégrer le Maroc dans le baromètre s’est imposé de lui-même.

C’est ainsi que la Fondation VINCI Autoroutes a livré les résultats de l’édition 2018 du Baromètre marocain de la conduite responsable. Réalisée par Ipsos, cette vaste enquête dresse un état des lieux des comportements des Marocains au volant. Elle permet d’identifier les conduites à risque et les bonnes pratiques pour contribuer à mieux orienter les messages de prévention dans le Royaume.

La vitesse est considérée par les conducteurs marocains comme la principale cause d’accidents mortels sur les routes, devant la conduite sous l’emprise d’alcool ou de stupéfiants (36 %) : ils sont 66 % à l’identifier comme telle. Sur l’autoroute, ce ratio atteint les 77 %. Sur les routes en général, 56% des conducteurs marocains dépassent de quelques km/heure la limitation de vitesse. L’inattention est également est l’une des principales causes d’accidents mortels sur les routes, d’après 27 % des conducteurs marocains interrogés.

Pourtant, ils sont nombreux à continuer de conduire en utilisant leur téléphone, leur smartphone ou en réglant leur GPS ou encore en lisant ou en envoyant des SMS ou des e-mails.

Ces objets du quotidien, dont il semble qu’on ne puisse se séparer même au volant, multiplient les comportements à risque du fait de la distraction qu’ils entraînent. Ainsi, au volant : 

  • 57% téléphonent en conduisant avec un kit mains libres ou Bluetooth ;
  • 35% utilisent leur téléphone tenu en mains ;
  • 25% manipulent leur GPS ou une application de navigation au volant ;
  • 18% envoient et/ou lisent des SMS ou des e-mails au volant.

Pour la plupart des conducteurs marocains, le danger et les incivilités viennent toujours des autres. Il faut dire que ces conducteurs sont plutôt complaisants avec eux-mêmes mais plus sévères avec les autres. En effet, 88 % des conducteurs marocains reconnaissent avoir déjà eu peur du comportement agressif d’un autre conducteur. Les conducteurs marocains se montrent très critiques vis-à-vis de leurs compatriotes.

Ils sont 66 % à utiliser au moins un adjectif négatif pour qualifier la conduite des autres. À l’inverse, ils sont plus complaisants dans l’autoévaluation de leur conduite (97 % s’attribuent au moins un qualificatif positif). Et si 65% klaxonnent de façon intempestive les conducteurs qui les énervent, 50% injurient un autre conducteur.

Respect des distances de sécurité : 37 % des conducteurs marocains. Usage du clignotant : 38 % des conducteurs marocains oublient de signaler aux autres leur dépassement ou leur changement de direction.

Circulation sur autoroute : 42 % des conducteurs marocains indiquent qu’il leur arrive de conduire sur la voie du milieu alors que celle de droite est libre et 28 % circulent sur la bande d’arrêt d’urgence alors que celle-ci est exclusivement réservée à l’arrêt d’urgence et au passage des secours.

Respect des vitesses dans les zones de travaux : 30 % des conducteurs marocains oublient de ralentir à proximité d’une zone de travaux, en dépit du risque que cela peut entraîner pour le personnel qui y intervient.

Port de la ceinture de sécurité : 25 % des conducteurs marocains conduisent encore en oubliant d’attacher leur ceinture.

39 % des conducteurs marocains identifient la somnolence comme l’une des principales causes d’accidents mortels sur les autoroutes, et 0 % sur les routes en général. Les conducteurs marocains sont 28 % à avoir déjà eu l’impression de s’être assoupis durant quelques secondes au volant.

Ils sont 23 % à avoir empiété sur la bande d’arrêt d’urgence ou sur le bas-côté à cause d’un moment d’inattention ou d’assoupissement. Pour autant, ils sont 55 % à reconnaître s’être déjà sentis très fatigués mais à avoir tout de même pris le volant.

La sieste lors des pauses est pratiquée par 92 % des conducteurs marocains. 46 % des conducteurs marocains changent de conducteur au cours du trajet.

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